
Ma pièce montée avec 1 génoise citron et une autre chocolat, déco palets au citron Mère Poulard.
Emerveillée devant les énormes gâteaux des « grosses fêtes », mariages et compagnie, je me demande depuis toujours comment cela se passe en coulisse, pour préparer et monter ces incroyables odes à la gourmandise et au partage. Je ne me pose plus de questions puisque ça y est, j’en ai fait une moi-même, sous la houlette d’un « prof », dans la boutique Opéra de la Mère Poulard à Paris, à l’occasion de la sortie de son nouveau biscuit : les palets citron. Evidemment, on trouve dans des pâtisseries de luxe des gâteaux super compliqués et top niveau qui restent inaccessibles à mes petites mains peu expérimentées. Ce n’est donc pas de ce genre de création formule 1 dont je vous parle ici. Je vous parle de faire sensation avec quelques astuces vraiment à la portée de chacun. On y va ensemble ?

1. Entourez le bas (bloc de polystyrène recouvert d’une couche de pâte à sucre) d’un ruban, que vous collerez derrière à l’aide d’un point de glucose liquide. Ce ruban fait joli et empêche de voir les petites imperfections en bas du socle.
Alors déjà il faut savoir que le socle, tout en bas, n’est généralement pas en gâteau mais en polystyrène. On le recouvre d’une couche de pâte à sucre en rouleau, bien proprette, on y colle (avec du glucose liquide) des lettres en pâtes à sucre réalisées avec un emporte-pièce, et on décore avec ce qu’on veut. Ici, des palets au citron de La Mère Poulard.
Prévoyez un gâteau de type génoise pour 6 personnes, vous le poserez dessus pour un gâteau à deux étages. Si vous voulez une pièce montée encore plus impressionnante, prévoyez un second gâteau aussi de type génoise, plus petit que le deuxième, et vous obtiendrez une pièce montée à 3 étages, pour 10/12 personnes. Ces gâteaux, vous pouvez les préparer évidemment vous-même. Mais pour ruser et si vous manquez de temps, vous pouvez aussi les acheter tout prêt. L’important : qu’ils soient plats, sans aspérités, afin de pouvoir les recouvrir chacun d’une couche de pâte à sucre.

2. Prévoyez autant de rouleaux de pâte à sucre que de gâteaux à recouvrir.
Etalez bien votre pâte à sucre avec un rouleau à pâtisserie, et lissez-la aussi au maximum pour obtenir le plus bel effet lisse possible.

3. Les pâtes à sucre sont fournies avec le rouleau à pâtisserie qui va avec !

4. Recouvrez le premier gâteau d’une pâte à sucre.

5. Le gâteau doit se trouver bien au centre.

6. Coupez tout autour bien proprement à l’aide d’une roulette de genre « coupe-pizza ». Il s’agit d’éliminer le surplus de pâte à sucre.

7. Comme pour le socle en polystyrène, collez – à l’aide d’un point de glucose liquide – un ruban tout en bas, pour cacher les petits accrocs.

8. Ni vu ni connu ! un point de colle suffit pour faire adhérer le ruban à la pâte, puis un autre point pour coller la seconde extrémité du ruban sur la première. Epousez bien la pâte à sucre avec le ruban. C’est très agréable à travailler à la main (j’ai retiré les gants du début, franchement pas agréables !).

9. Ce premier gâteau est prêt, on le réserve au frais. Et on fait de même avec le second gâteau.

10. On prépare de la déco, soit en pâte à sucre, soit simplement on prévoit de planter des petits personnages en plastique, comme sur les bûches de Noël.

11. On reprend la pâte à sucre qu’on avait découpée tout à l’heure avec le « coupe-pizza » et on la malaxe jusqu’à obtenir une boulle la plus lisse et jolie possible. On l’étale, à nouveau avec le rouleau à pâtisserie (une bouteille fait aussi très bien l’affaire).

12. Avec un emporte-pièce, on crée fleurs, animaux… C’est super facile, chaque forme se fait toute seule, inratable, en un clin d’œil !

13. On peut obtenir une quantité de décorations de toutes tailles. N’y passez pas trop de temps quand même car après, il faudra les coller une par une sur la pièce montée !

14. Même trouée de chez trouée, on peut encore récupérer de la pâte, refaire une boule, etc. Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un gramme !

15. On applique du pigment jaune (évidemment comestible) pour peaufiner. Voilà désormais une vraie marguerite ! Tout est dans le détail… Attention, pas trop de pigment sinon vous allez en mettre partout. Allez-y doucement, et soufflez légèrement pour éliminer le surplus.

16. On ressort le premier gâteau du frigo, on le laisse littéralement tomber sur le socle, où on le colle avec un gros point de glucose liquide. Puis on fait de même avec le second gâteau. Oh ! C’est beau ! On termine en plantant ou collant les fleurs, citrons en sucre (ou en plastique) et autres petites déco. Et on admire !

17. On s’applique car le travail doit être impeccable !

18. Et voilà le travail !
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